Une place à prendre, JK Rowling

Une place à prendre par Rowling 

Résumé : Le roman a pour cadre un petit village conservateur d'Angleterre où l'un des conseiller municipaux, Barry Fairbrother décède d'un anévrisme cérébral. Ce décès va libérer une place à la table du Conseil, et deux camps vont s'affronter pour gagner. D'un côté, nous avons les pro-Fairbrother, se battant pour la conservation d'un quartier pauvre (Les Champs) et de la clinique de désintoxication (Bellchapel) au sein du giron de la ville. de l'autre, les Anti-Fairbrother qui ne veulent pas que leur ville soit associée à la misère du monde et souhaite que la clinique soit fermée et le quartier défavorisé abandonné à la ville à côté.

Quatrième de couverture : Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de mœurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.

Mon avis : Que l'on soit clair, ce n'est pas de la grande littérature, l'écriture est simple et fluide. Malgré le pavé, que l'on ne peut emmener partout, la typo est assez grosse et ça se lit vite si on se plonge dedans. JK Rowling a beaucoup de talent pour rendre ses personnages vivants, crédibles. Il s'agit d'un bon divertissement et on a envie de savoir où toutes les intrigues vous nous mener, sans prise de tête. L'auteur décrit différents types d'habitants d'une petite bourgade anglaise, certes assez stéréotypée. Chacun évolue en fonction des petits secrets des uns et des autres et de leurs conséquences. C'est un petit Desperate Housewives, le meurtre de Mary Alice et la touche d'humour en moins. 

Je pense donc que c'est un roman qui ne plaira pas à tout le monde de par sa simplicité ou de par la multiplicité des détails qui rend chaque personnage unique. Vous l'aurez également compris, pas beaucoup d'action dans ce livre. Des secrets, oui, mais des points de vue différents et une lenteur dans l'action qui n'intervient finalement qu'à la fin. Le final retombe d'ailleurs comme un soufflé, c'est dommage.  

Auteures au masculin: Robert Galbraith, l'alter ego de J.K. Rowling | Point  de Vue 

Pour aller plus loin :  Après cette première incursion dans la seconde partie de l'univers de JK Rowling, je ne suis pas certaine d'aller tourner les pages de son polar, écrit sous un pseudonyme, Robert Galbraith. J'ai en effet, un peu peur que ce soit plat. D'un autre côté, qui a lu la saga Harry Potter, et notamment les dernier tomes, savent que l'auteur est capable de noirceur et d'accrocher le lecteur jusqu'à la dernière page. 

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