Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez

Cent Ans de Solitude (Points (Editions Du Seuil)) 

Résumé : Cent ans de solitude raconte l'histoire de la famille Buendia sur plusieurs générations dans un village colombien éloigné nommé Macondo depuis sa fondation jusqu'à sa disparition. Tout débute par une union consanguine entre José Arcadio Buendia et sa cousine Ursula Iguaran, suite à une malédiction le couple va s'exiler et s'installer dans ce lieu reculé pour y fonder une famille.
Macondo est un pauvre village qui au fil des générations s'agrandira, s'enrichira mais traversera et subira les guerres civiles, les conflits économiques et sociaux du pays...

Quatrième de couverture :  À Macondo, petit village isolé d’Amérique du Sud, l’illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquiades… Dans un tourbillon de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions, elle vit une épopée mythique, à la saveur inoubliable, qui traverse les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence… Ce roman époustouflant est un chef-d’œuvre du XXe siècle.
Né en 1928 en Colombie, Gabriel García Marquez a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982.
Traduit de l’espagnol (Colombie) par Claude et Carmen Durand
Prix Nobel de littérature

Mon avis : Il y a un village (Macondo), une famille (les Buendia), et il y a... de l'amour, de l'humour, de la féérie, de l'illusion, des rêves, des fantômes, des maladies (la peste du sommeil ?), des drames, des morts, et aussi, des civils, des militaires, des fourmis, des oiseaux morts, des filles de joie, de la violence, du sexe, des années qui passent, des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des très vieux, et même des très très vieux qui n'en finissent pas de vivre...
Et puis, surtout, il y a des prénoms, les mêmes, qui reviennent de générations en générations, des prénoms qui embrouillent le lecteur, comme ils embrouillent les personnages du livre eux même, au point qu'on finit par ne plus savoir qui est le père, la mère, le fils, la fille, le frère, la soeur, l'oncle, la tante, les grands parents, les arrière grand-parents, les arrière arrière grand-parents, jusqu'à provoquer l'erreur fatale...
Oui il y a tout ça, et bien plus encore. il y a tant de richesse dans ce livre, on passe par tant de sentiment. C'est un livre qu'on prend le temps de lire, il faut le savourer, relire quelques phrases au besoin pour bien s'imprégner de l'atmosphère créée par l'auteur.
L'humour, issu de la juxtaposition de situations sérieuses et de situations burlesques, est omniprésent, ainsi que l'imagination infinie qui place le roman dans un contexte presque féérique. On se demande souvent où l'auteur veut en venir mais c'est justement ça la magie. Les frontières semblent abolies, celles de l'espace, du temps, du réel et du fantastique, de la morale, etc.

Lu dans le cadre du challenge : Les classiques, c'est fantastique

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