Capitale de la Douleur de Paul Eluard
Résumé : Paul Eluard publie "Capitale de la douleur", un recueil poétique en vers et en prose traitant les thèmes de l’amour, du rêve ou encore de la peinture. Il y assemble de poèmes antérieurs mais aussi des nouveautés. Le recueil est écrit pour Gala, épouse du poète qui l’abandonna pour Max Ernst et finalement Salvador Dalí. C'est un triptyque poétique dans lequel sont successivement évoquées les trois phases d'une crise: genèse, paroxysme et résolution.
Mon avis : Vous le savez, je n'ai pas l'habitude de lire de la poésie. C'est donc assez difficile pour moi de bien comprendre les tenants et aboutissants de chaque poésie, de chaque vers. Avant
de lire Capitale de la douleur, je n'ai pas fait la démarche de me
renseigner sur l'intention de signification qu'a cherché à lui donner Paul Eluard. Je ne pensais pas que ce recueil serait composé de textes liés par un fil conceptuel. Chaque poésie a été relue plusieurs fois pour m'en imprégner, bien entendre la musicalité, comprendre l'émotion de l'auteur, mais je dois bien avouer que cela n'a pas rendu ma lecture plus aisée. Ce
recueil est un concentré pur d'émotions, à travers des mots relativement simples,
des images incandescentes, une apparente facilité niée par la complexité
des symboles,des références picturales comme dans Max Ernst,
un univers onirique propre aux surréalistes mais qui prend ici une
dimension plus personnelle, la nuit comme refuge contre la douleur " Et
quand tu n'es pas là, je rêve que je dors, Je rêve que je rêve...". Ce
recueil qui est une interrogation angoissée sur la situation de l'homme
face à lui-même et à autrui, souligne fortement la dualité entre « sens
et sensibilité » qui ne cesse de déchirer le poète. Par
l'amour et la poésie, le poète veut conquérir un univers où les choses
et les êtres ne seront plus isolés dans leurs catégories respectives
mais dans un univers où ils pourront se découvrir dans leur unité
essentielle. En surmontant cette crise, le poète retrouve un sens. Moi pas trop...
Pour aller plus loin : De nombreux poètes et auteurs s’inspiraient beaucoup de ses poèmes et n’hésitaient pas à lui rendre hommage. Un prix de poésie décerné par la Société des poètes français porte même son nom et lui a été décerné. Françoise Sagan a tiré le titre de son premier roman, Bonjour tristesse, dans le second vers du poème A peine défigurée, issu du recueil La vie immédiate de Paul Eluard, sorti en 1932.
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