Les ailes d'argent, Camilla Läckberg

Des ailes d'argent  par Läckberg

 

Quatrième de couverture : Faye mène la belle vie à l'étranger. Sa société Revenge est plus florissante que jamais et son ex-mari infidèle se trouve derrière les barreaux. Mais au moment où elle pense que tout est rentré dans l'ordre, sa petite bulle de bonheur est de nouveau menacée. Revenge est sur le point de s'implanter aux États-Unis lorsqu'elle découvre que de nombreuses actions sont vendues dans son dos, mettant en péril l'existence même de l'entreprise. Contrainte de retourner à Stockholm, Faye risque de voir l'oeuvre de sa vie s'effondrer. Et pour couronner le tout, les fantômes inexorables de son passé semblent encore loin d'avoir étanché leur soif de sang. Avec l'aide d'une poignée de femmes triées sur le volet, elle va désespérément tenter de sauver ce qui lui appartient - et la vie de ceux qu'elle aime.
Après l'impitoyable "Cage dorée", Camilla Läckberg clôt son diptyque trépidant avec un thriller qui fait funestement écho au destin de tant de femmes. Dans un monde régi par la perversité de l'homme, Faye est de nouveau sur le pied de guerre et sa vengeance sera terrible.

Résumé :Dans Des ailes d'argent nous retrouvons les femmes présentes dans La cage dorée, Faye, sa maman, Alice, Ylva. C. Läckberg met à nouveau en place la construction de son roman avec des formes similaires à la série consacrée à Erica Falck : deux récits décalés dans le temps avec des flash back de l'une à l'autre.

Mon avis : Cela fait tellement longtemps que j'avais prévu de lire ce second tome qu'à vrai dire, je l'ai même acheté en deux exemplaires ! Et oui, le premier était perdu dans ma pile à livres... Bref, autant vous annoncer tout de suite la couleur, j'ai été un peu déçue par cet opus. Je n'ai pas retrouvé la flamme du premier, la tension, l'attachement aux personnages... Cette histoire de vengeance est un peu téléphonée et prévisible... On passe un bon moment, cela reste une lecture divertissante mais ce n'est pas un chef d'oeuvre....

Certains ingrédients magiques de l'auteur font toujours mouches en particulier les épisodes de flash back que j'ai trouvé les plus intéressants pour expliquer le passé du personnage principal. Par ailleurs, j'ai trouvé les descriptions un peu forcées : l'univers du luxe est décrit à force de détails de tenues de diverses marques qui se succèdent (le placement de produit existe aussi dans la littérature ?!). Alors oui, on visualise bien, cela en fait un film prédisposé à être adapter en film. Saupoudrez le tout de scènes de sexe exagérées, assez à la mode après 50 nuances de Grey et compagnie... Elle surfe bien sûr aussi sur la vague Me Too avec ce pseudo roman féministe, dont les personnages féminins femmes s'unissent pour faire payer les hommes de leurs malheurs. Y compris des anciennes ennemies, solidarité féminine oblige. C'est un peu trop caricatural à mon goût et les femmes préfèrent faire la fête entre elles avec un cocktail et en tenue de luxe... Je ne retrouve pas l'écriture de l'auteur de polars. 

Pour aller plus loin : S'agissant en principe d'un dyptique, le cliffangher final laisse présager une suite. Vous aurez compris que je me tâte à lire le tome suivant. Cela devient invraisemblable que tant de choses puissent arriver à une seule personne et qu'elle arrive toujours à s'en tirer aussi bien.

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