Bleu catacombes, Gilda Persanti

Bleu catacombes : Un été meurtrier par Piersanti 

Quatrième de couverture : Août 2003. En pleine canicule, les Romains se pressent dans les catacombes de la Ville éternelle, en quête d'un peu de fraîcheur. Et leur découverte a en effet de quoi glacer les sangs : plusieurs têtes coupées, notamment celle d'un cinéaste de renom. Alors que les décapitations se succèdent et que son idylle avec Paolo, jeune archéologue, s'épanouit, l'inspecteur principal Mariella De Luca essaie de garder la tête froide. L'affaire prenant, de jour en jour, les allures d'une gigantesque tragédie antique, elle va tenter de trouver le lien entre les victimes et le célèbre mythe de Judith, héroïne de la Bible qui a décapité son ennemi.

Mon avis : Il s'agit du troisième volet de la série des Saisons meurtrières et on y retrouve l'inspecteur principal Mariella de Luca. Je n'ai pas lu les deux premiers mais ce n'est pas gênant pour l'intrigue. L'auteure a pris le parti de nous dévoiler l'identité des coupables dès les premières pages mais cela n'enlève rien au suspense puisqu'on va se prendre au jeu de découvrir l'identité des victimes, le rapport qui existe entre elles et surtout les motivations du tueur. A défaut de voyager, cet auteur nous plonge dans l'ambiance italienne sans mal entre les chansons, les petites spécialités locales, les descriptions... Je m'y vois tout à fait, j'imagine les ruelles de Rome et de Venise. Bref, c'est une bouffée d'air frais. Etrange pour un polar, vous me direz ? Et bien oui, j'ai trouvé l'enquêtrice un peu légère, ce que lui reproche d'ailleurs son commissaire. Elle pense davantage à ses amours qu'à son enquête. Mais j'ai passé à un très bon moment avec elle et je lirai peut-être une autre de ses aventures. C'est divertissant, on peut y apprendre certaines choses culturelles, les enquêtes mêlant également un savoir artistique qu'il ne nous appartient que d'étayer à l'image du personnage principal. En effet, le roman est ponctué de références littéraires, picturales, architecturales et musicales. Enfin, la performance photographique de Massimiliano Fegiz, réalisée en 1973, nous est décrite de manière tellement réaliste qu'on redoute qu'elle n'existe vraiment.

Pour aller plus loin : Un téléfilm français avec Patrick Chesnay a été adapté du roman et transposé dans les sous-sols parisiens.

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