La servante écarlate, Margaret Atwood
Résumé : Defred
se souvient de l'ancien temps, de sa vie de femme libre de sa fille et
de Luke son mari tous deux disparus lors de la tentative d'évasion vers
le Canada.
Defred est son nouveau nom. Dans cette république de Gilead les femmes sont reléguées à divers taches, les plus chanceuses sont mariées à des dignitaires, elles sont vêtues de robes bleues ; les Marthas, s'occupent de l'intendance, elles sont vêtues de vert ; enfin les servantes écarlates, dont fait partie Defred, sont habillées de rouge avec une coiffe couvrant les cheveux et une sorte d’œillères ressemblant à des ailes d'anges. Leur rôle est la procréation. Dans un pays où la fécondité a fortement baissé chaque maison, chaque commandant a sa servante écarlate.
Defred est son nouveau nom. Dans cette république de Gilead les femmes sont reléguées à divers taches, les plus chanceuses sont mariées à des dignitaires, elles sont vêtues de robes bleues ; les Marthas, s'occupent de l'intendance, elles sont vêtues de vert ; enfin les servantes écarlates, dont fait partie Defred, sont habillées de rouge avec une coiffe couvrant les cheveux et une sorte d’œillères ressemblant à des ailes d'anges. Leur rôle est la procréation. Dans un pays où la fécondité a fortement baissé chaque maison, chaque commandant a sa servante écarlate.
Quatrième de couverture : Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead,
récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang
d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de
rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté
jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de
son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale,
elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de
travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour
recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n'est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’euvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n'est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’euvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
Mon avis : Comme 1984 de George Orwell, le roman de Margaret Atwood est
effrayant, cette dystopie a de quoi faire réfléchir, ce qui rend ce
récit glaçant c'est la façon presque anodine de supprimer le droit des
femmes, interdiction de travailler, d'avoir un compte en banque... Tout cela a commencé de manière très discrète et ils ont laissé faire. Ils ne se doutaient pas de ce qui allait se produire. S'en doute-t-on jamais ? La servante écarlate
est un roman coup de poing qui a pour but de nous faire réfléchir sur
la fragilité de la liberté et surtout de la liberté de la femme. Atwood
dénonce les dérives, notamment celles des régimes totalitaires. La
déportation de celles qui faillissent à la règle n'est pas sans rappeler
les heures sombres de notre histoire. S'ajoutent à ceci le
rationnement, les différents codes, les tatouages sur les Servantes afin
de les identifier, la propagande, les arrestations et les exécutions...
Il serait bien difficile de ne pas y voir un lien. Mais le
totalitarisme ne touche pas non plus que la politique. le puritanisme en
prend aussi pour son grade. La
dictature est a son comble, la délation, la peur, font que la population et plus particulièrement les femmes, ne prennent aucun risque et obéissent. Un
livre qui fait assez froid dans le dos, qui touche du doigt certains
pays existants de nos jours quant à leur idéologie sur le rôle et le
devenir des femmes. Un
livre fort, qui marque et qui blesse aussi bien par sa narration , que
par la possibilité qu'une telle chose puisse arriver dans notre monde et
mettre encore une fois la liberté quelle qu'elle soit en péril.
Pour aller plus loin : Je dois dire que le cliffhanger en fin de roman laissait envisager une suite. Et pourtant, l'auteur a attendu le succès apporté par la série pour s'y mettre. L'action de son nouvel ouvrage, appelé Les Testaments, se déroulera 15 ans après la fin du roman.
Bien évidemment, je pense prochainement regarder la série portée par la talentueuse Elisabeth Moss. J'espère ne pas être déçue et retrouver la même atmosphère angoissante.
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