La femme au collier de velours, d'Alexandre Dumas
Résumé : Le roman se déroule en 1793, en pleine Terreur. La guillotine est en pleine action dans les rues de Paris. Cependant
Paris garde son côté un peu frivole : bijoux, toilettes, fêtes, etc. Le jeune Hoffmann a quitté son Allemagne natale et sa fiancée pour découvrir ce Paris théâtre de ses rêves et de ses ambitions.
Dans la capitale, le spectacle est un peu plus difficile que dans ses
rêves: sa première vision sera celle de la du Barry que l'on va
guillotiner, la seconde celle d'Arsène, une danseuse qui porte à son cou
un collier de velours. Enivré par le désir de posséder cette jeune
femme.
Quatrième de couverture : 1793, année noire.
C'est le règne de la Terreur. L'ombre de
l'échafaud plane sur Paris. Et celle du diable n'est pas loin... Il
s'appelle Hoffmann. Il a quitté l'Allemagne pour monter à l'assaut de
ses rêves. Car il en est convaincu : le monde est un théâtre et Paris
est sa scène. Et si le décor avait un envers ? Pire que dans un conte !
Amours vénales et vénéneuses... Rencontres magiques et terrifiantes...
Ivresse et folie du jeu ! A-t-il rencontré Arsène, la danseuse au
collier de velours ? A-t-il déversé des flots d'or à ses pieds ?
L'a-t-il bien vue dans la nuit, pleurant Danton, son amant guillotiné ?
Une chose est sûre : deux fois parjure au serment qu'il avait fait en
quittant son pays, Hoffmann a vendu son âme et sacrifié ceux qu'il
aime...
Mon avis : Il ne s'agit pas d'un roman d'aventures comme on a l'habitude d'en lire chez Dumas. Il s'agit d'un court roman, presque une nouvelle, que l'on sent librement inspirée d'Edgar Allan Poe. L'apprentissage du personnage principal prend une tournure de plus en plus mystérieuse. L'écriture de l'auteur est toujours aussi agréable bien qu'inhabituelle. On ne le retrouve donc pas dans le même registre. Il se sert ici d'un récit encastré :
1846 - Dans le 1er chapitre, autobiographique, Alexandre Dumas raconte le temps passé dans sa jeunesse dans la demeure de Charles Nodier, écrivain et Académicien, jusqu'à la mort de celui-ci.
Dumas fait l'éloge de Nodier : son hospitalité, sa gentillesse, son
savoir sans pédanterie, son humour et son talent de conteur. La suite du
livre est une histoire que Nodier lui a confié sur son lit de mort.
1793 - Ernest-Théodore-Guillaume Hoffmann, jeune homme de 18 ans guette à
sa fenêtre le portail de l'église des Jésuites de Mannheim. Il y a
aperçu le belle Antonia, la fille du nouveau chef d'orchestre du
théâtre. Amoureux et fiancé il rejoint malgré tout son ami Werner à
Paris où il arrive en pleine Terreur.
J'ai apprécié ses allégories à la mythologie grecque, notamment ses références en terme de beauté et de passion à Danaé et la Pluie d'Or et le Pactole, qui prend tout son sens dans la folie d'Hoffman. Vous le comprendrez, l'intertextualité de ce roman est assez riche.
Lu dans le cadre du challenge : Les classiques, c'est fantastique
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Veuillez rester poli et courtois