La légende de Sigurd et Gudrùn, Tolkien

La légende de Sigurd et Gudrun par TolkienRésumé : Livre publié en 2009 à titre posthume par son fils Christopher Tolkien, décédé récemment, composé de « le Nouveau Lai des Völsungs » et « le Nouveau Lai de Gudrún » qui ressemble étrangement à l'histoire de Siegfried de la légende scandinave le crépuscule des dieux, effectivement dans cette histoire Siegfried est Sigurd, comme c'est le cas dans la Volsung saga. Comme à son habitude, Tolkien nous fait partager sa connaissance sur les mythes scandinaves.

Quatrième de couverture : La Légende de Sigurd et Gudrún nous donne, pour la première fois, directement accès à l'imaginaire nordique de J.R.R. Tolkien. Deux grands poèmes (le Nouveau Lai des Völsung et le Nouveau Lai de Gudrún), écrits au début des années 1930, racontent dans le style caractéristique de l'auteur du Seigneur des Anneaux les légendes nordiques de l'Ancienne Edda, les combats de Sigurd, la mort du dragon Fâfnir, l'histoire tragique de Gudrún et de ses frères, tués par la malédiction de l'or d'Andvari.

Mon avis : Avant de rentrer dans les détails de cette chronique, je vais éclairer un point très important, qu'est-ce qu'un lai ? C'est un poème à forme fixe apparue au XIIe siècle. Ici nous avons des poèmes islandais lyriques. Ce mode de présentation permet de savourer toute la puissance du poème épique, grâce notamment aux allitérations et aux assonances. Ce qui fait de ce livre une lecture très complexe, car il faut comprendre la structure même du poème qui est fait de temps fort et de temps faible, contrairement aux poèmes que nous connaissons qui sont faits de rimes. L'édition française est très pratique car celle-ci propose de lire les différentes strophes en anglais avec la traduction française sur les mêmes lignes. L'appareil critique, qui prend une place assez conséquente, est dur à suivre car ce sont les notes de Tolkien présentées par son fils sur les différences entre sagas, des problèmes lexicaux... Donc quand on ne connait pas bien les textes de base, on peut vite se retrouver perdu.
C'est toujours intéressant de faire le lien avec des inspirations que Tolkien va réutiliser  dans ses romans. Par exemple, Fâfnir veille sur l'or tout comme Glaurung dans « the Hobbit » ou le nom de Gandalf, réemployé dans sa saga la plus célèbre.

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