Une Vérité Si Délicate, John Le Carré

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Résumé : 2008. Le rocher de Gibraltar, joyau des colonies britanniques, est le théâtre d’une opération de contre-terrorisme menée par un commando anglais et des mercenaires américains. Nom de code : Wildlife. Objectif : enlever un acheteur d’armes djihadiste. Commanditaires : un ambitieux ministre des Affaires étrangères et son ami personnel, patron d’une société militaire privée. Kit Probyn, un diplomate candide, est sommé d’être le téléphone rouge du politicien. L’opération est si délicate que même le secrétaire particulier du ministre, Toby Bell, est tenu à l’écart.

2011. Kit Probyn, désormais retraité, convoque Toby Bell dans son manoir de Cornouailles. Toby doit choisir entre sa conscience et sa loyauté de serviteur de l’État. Or si la passivité des hommes honnêtes suffit à faire triompher le mal, comment pourra-t-il garder le silence ?

Quatrième de couverture : Nom de code : Paul Anderson. Mission : surveiller l'enlèvement d'un acheteur d'armes djihadiste à Gibraltar. Récompense : un titre de noblesse et une retraite dans les Cornouailles. Objectif véritable : sa mise à l'écart ? Trois ans plus tard, Paul, rattrapé par cette affaire trop secrète, doit choisir entre sa conscience et sa loyauté de serviteur d'Etat... Toute vérité est-elle bonne à dire ?

Mon avis : Difficile à croire mais je n'avais encore jamais lu de romans de John Le Carré et pourtant, cette lecture m'a bien plue. Sans sombrer dans la facilité des thrillers politiques, j'ai trouvé cette intrigue bien menée, sans noirceur excessive. Ce n'est certes pas un chef d'oeuvre mais je cherchais à me distraire avec un récit qui ne soit pas trop simple non plus. Abordant ici le thème des entreprises privées de sécurité employées sur le terrain brûlant mais aussi celui du secret d'état et des lanceurs d'alerte, j'aurais toutefois aimé que certains points soient développés ; on a l'impression que l'intrigue est parfois réduite au strict minimum et c'est bien dommage. Pourtant, avec un roman politique comme bien d'autres de l'auteur, on sent derrière un certain engagement, une prise de position comme la nécessité de faire cesser la main mise des services secrets dans la vie politique britannique. En effet c'est ce que j'ai ressenti dans sa description nette et précise des portraits incisifs de certains hauts dirigeants ou fonctionnaires du Foreign Office pour lesquels il ne semble avoir aucune sympathie ou complaisance.

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